Ma vision des cercles de femmes : pourquoi j’y crois, et ce que j’y transmets

J’ai ressenti un besoin profond de créer des espaces bienveillants, doux, où l’on se sent en sécurité pour venir se déposer, dire ce qu’on ressent, partager ce qu’on vit… et surtout, être vraiment écoutée.

Je voulais offrir aux femmes des instants rien qu’à elles, sans partenaire, ni enfants. Des moments de paix, d’authenticité, de partage autour de sujets profonds, parfois difficiles à aborder dans nos familles ou dans nos cercles habituels.

Ce qui me manquait ? Un espace où je pouvais être moi, sans me sentir bizarre, rejetée ou devoir cacher ma sensibilité. Un endroit pour parler de ce que j’aime, de ma spiritualité, de mes émotions. Créer ma propre communauté.

Et surtout : transmettre ça à La Réunion, où la place de la femme est encore souvent liée au rôle de mère ou de partenaire. J’avais envie de contribuer à l’indépendance des femmes, à leur puissance douce, à leur liberté d’être.

Cet article s’adresse aux femmes en recherche de lien, de sororité, de sens. Celles qui se sentent parfois seules, différentes, incomprises… et qui ont soif de connexions vraies.


Pour moi, un cercle de femmes est un moment hors du temps. Un espace où tu peux être pleinement toi. Où tu es vraiment écoutée, avec un temps de parole pour chacune, sans interruption, sans jugement, sans conseils. On accueille. On partage. On se découvre.

C’est un espace de création, où j’intègre souvent des ateliers artistiques : ça détend, ça libère, ça connecte. Une bulle de douceur avec bougies, tapis, ambiance cocooning. Un vrai cadeau à s’offrir, pour se mettre à l’honneur, pour se rappeler qu’on est sa propre reine.

Loin d’un simple groupe de copines, un cercle est un cadre sacré. J’y mets mes compétences de psychologue au service du groupe. Je pose des règles, pour que chacune se sente en sécurité. Ces règles, s’appellent “Je LACE” :

  • Je : je parle en mon nom, à la première personne.
  • L : liberté de s’exprimer… ou non.
  • A : authenticité.
  • C : confidentialité.
  • E : écoute.

On ne donne pas de conseils, on ne juge pas. On est là, ensemble, dans la présence et la bienveillance.

Les cercles ont des racines très anciennes : autrefois, les femmes se retrouvaient lors des menstruations dans des tentes rouges, pour se reposer, échanger, transmettre leurs savoirs. Aujourd’hui, on fait revivre cette tradition, en l’adaptant à notre monde moderne. Le besoin d’être ensemble, de s’écouter, de se soutenir est toujours là.


J’ai découvert les cercles pendant mes études à Lyon, avec un groupe qu’on appelait “le cercle des sorcières”. Ce groupe a été une véritable bouffée d’oxygène, surtout pendant le confinement. On avait un groupe WhatsApp pour se soutenir, partager nos vécus, nos émotions. Pour la première fois, je pouvais parler de tout ce qui m’anime sans me sentir étrange. On parlait le même “langage spirituel”, et ça faisait un bien fou.

En arrivant à La Réunion, j’ai eu envie de devenir l’initiatrice de ces espaces. Mes études en psychologie m’ont formée à l’animation de groupes thérapeutiques, et j’ai eu envie de mêler cette compétence avec mon amour de la sororité, du sacré, du lien.

Ce que je cherchais à Lyon : du soutien, de la sororité, des sœurs d’âme.

Ce que j’ai voulu créer ici : des espaces sans jugement, sans compétition, où l’on se rend compte qu’on se ressemble toutes, derrière nos masques.

Les premiers cercles m’ont marquée par leur douceur, leur puissance, leur simplicité. Des moments de partage profonds, de rituels, de rires, de larmes, de bienveillance. J’y ai mis mon humour, mon authenticité, ma sensibilité… et ma touche un peu décalée aussi. Ce sont des moments où je me connecte à ma part féminine, que je ne laisse pas toujours s’exprimer en dehors.


Je transmets l’espace sacré, la douceur, la reconnexion à soi. J’invite à s’écouter, à s’accepter, à s’autoriser à ressentir.

Chaque cercle contient un rituel, en lien avec le thème.

Rituel de début, et de fin avec :

  • Cartes oracles
  • Écriture intuitive
  • Création manuelle
  • Intentions posées en début de cercle
  • Rituel de libération (brûler, écrire, pleurer…)

Mon but : que chaque femme reparte soulagée, apaisée, même si ce n’est qu’un début de chemin. Qu’elle se soit reconnectée à son corps, à ses émotions, à sa sagesse. Qu’elle ait envie de prendre soin d’elle, et s’apporte de la douceur.


Reconnexion à soi : ici, tu viens en tant que toi. Pas “la mère de”, “la compagne de”. Juste toi.

Un moment à l’écart du quotidien, sans téléphone, sans sollicitation.

Un retour à son corps, à son cœur.

Soutien, lien, écoute :

Le cercle est un lieu de confidentialité et de respect. Tu écoutes, tu es écoutée.

Tu crées des liens, parfois durables, avec des femmes que tu n’aurais jamais croisées ailleurs, mais qui partagent tant de choses avec toi.

Des transformations profondes :

Pas besoin de tout raconter dans les détails. On parle de ressentis.

Ce que je vois ? Des femmes qui s’autorisent à pleurer, à se libérer, à déposer un poids, une interrogation.

Et qui repartent plus légères, avec le sourire aux lèvres et les yeux qui brillent.


Mon intention profonde : que chaque femme reparte comme après un spa pour l’âme. Apaisée. Rassurée. Élevée.

Je veux qu’elle sente qu’elle a le droit de prendre du temps pour elle, de s’aimer, d’être douce avec elle-même.

Je veux semer dans leur cœur l’idée qu’elles sont magnifiques, qu’elles ont leur place, que le monde a besoin d’elles.

Mon rêve ? Créer une vraie communauté de sororité, proposer des cercles partout, dans des lieux magnifiques, créer de grands mandalas, organiser des retraites de femmes…

Je rêve qu’on reconnaisse la puissance de guérison des cercles, qu’on m’invite à les proposer ailleurs, à voyager pour ça. Que ce soit ma marque de fabrique.


Et si je devais te laisser avec une dernière chose à retenir, ce serait que : 

Si tu es curieuse, si tu as envie d’en savoir plus, ou même de proposer un cercle dans ton lieu, écris-moi. Je serai ravie d’en parler avec toi.


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